C'est à Pointe à Pitre que se situe :la fête des cuisinières .

Elle a lieu chaque année le samedi le plus proche du 10 août, date d’anniversaire de Saint-Laurent, prêtre qui fut brûlé sur un gril pour avoir refusé de céder les trésors de l’Église à l’État.

Cette année , c'est la 99 ème "Editions".A la 100 ème , cela risque d'être encore plus majestueux  ;)

 

La fête commence par une longue procession à travers la ville de Pointe-à-Pitre, où près de 200 cordons bleus défilent vêtues de leurs plus belles robes traditionnelles, de foulards en madras, de bijoux traditionnels et d'un tablier sur lequel est brodé le gril de Saint-Laurent, leur emblème. Le flamboyant cortège, dirigé par les doyennes, se rend à la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul pour y faire bénir leurs paniers remplis de fleurs, d’ustensiles de cuisine et de spécialités locales qui font le charme de la cuisine créole tels que les crabes farcis, les buissons d’écrevisses, les boudins et les accras.À la sortie de la messe, elles défilent en ville pour le plaisir de tous. Éclatantes de couleurs, les cuisinières de la Guadeloupe font admirer leurs plus belles robes traditionnelles avec leurs jupons de broderie anglaise et leur splendide coiffes chargées de significations galantes.

Nous sommes arrivés maheureusement trop tard por le défilé , et oui...premier raté désolé sniiif !Nous n'avons pas d'excuses , mais comme je vous note les points positifs COMME négatif , je tiens à signaler que le lieu de la fête et du défilé n'est nullement indiqué ! Nous avons un peu peiné à trouver ( et après à se garer ) ce qui explique aussi l'arrivée tardive sur le lieu . Nous avons demandé à des personnes s'ils pouvaient nous indiquer mais , à notre grande surprise , la plupart des Antillais ne savaient même pas !! ...ou alors ils n'ont pas voulu nous répondre...Car certaines personnes étaient...comment dire...mal luné ? ... et nos questions dérangeaient ... c'est la première fois que l'on rencontre ce genre de personnes , à qui , nous nous sommes rendus compte , l'on dérangeait ...

 

La fête se poursuit à l’heure du déjeuner autour d’un véritable festin en compagnie des cuisinières et de la population locale.

Il s’agit de la dégustation des victuailles dans une ambiance de danses et de chants aux rythmes traditionnels : biguine, mazurka, gwo ka, zouk...

Nous avons mangé dans un petit restaurant rapide style "bar à pâtes" , et le tout fait maison , c'était un délice ! Photo à la suite  ;)

 

La fête se termine dans la soirée avec le bal des cuisinières dans une atmosphère conviviale et joyeuse. Nous ne sommes pas restés jusqu'au soir .

 

La musique d'ici est vraiment typique d'ici : entraînante , joyeuse etc...Vous leur donnez juste un KA et c'est parti ...

D'ailleurs , un peu d'info sur le KA :

Le gwoka se joue avec 3 "ka" (ou 2 tout au début) c'est à dire 2 "boula" et 1 "makè" à peu près de la même taille.

Un "ka" se compose de :
- 1 baril appelé "bouko" en créole
- 1 peau de cabri (po a kabrit) mâle pour le "boula" et femelle pour le "makè"
- 2 "sèk" pour maintenir les cordes
- 6 "klé" pour serrer le tout
- "zoban" = corde

 

En résumé :  et oui , j'ai trouvé cette fois un : " bof -bof " !

Dans les ruelles aux alentours ,où les stands vendaient des petites fabrications maisons ( colliers , bracelets ,alimentaires etc...) , nous avons eu le sentiment d'être un porte-feuille ambulant , les personnes nous sollicitaient vraiment pour acheter dans leur propre stand plutôt que celui du voisin...Je n'ai pas spécialement apprécié cette approche que nous n'avions pas croisé jusqu'à maintenant.Alors nous mettons sa sur le compte de la fête et nous n'en tenons pas rigueur pour l'année prochaine  ;)